Les questions les plus posées

On nous demande souvent quel gaz utiliser en cas d’incendie du fait que l’intégrité des données est concernée. En effet, l’utilisation de produits à base de poudre est dangereuse car la poudre peut se poser sur les bandes et également endommager le lecteur. C’est pourquoi nous préconisons le Gaz de type Novec 1 230 de Ketone qui permet de rester dans la pièce car il n’exclut pas l’oxygène.

Les contrôles au rayon X sont courants dans les aéroports et dans certains bureaux de postes. Ils ne représentent aucun danger pour les bandes, la force électrique générée n’étant pas assez puissante pour endommager une bande magnétique.

De même, le transport de ces bandes par Metro ne représente également aucun danger:  la force maximum de champ magnétique lors de ces transports souterrains ne dépasse que rarement les 500Oe alors que la coercivité des bandes LTO est au-delà des 2 000 Oe (2 700Oe pour la LTO5 et 2 280Oe pour la LTO6).

Oe = Oersted, une des unités de mesure électromagnétiques les plus courantes.

Le nombre de passages complets recommandés pour la 3592 est de 300. Cette notion apparaît sur la plupart des spécifications des fabricants sur l’appellation Anglais de FFP (Full File Pass). Le FFP est le nombre maximum de cycles complets d’enregistrements et d’effacements que nous pouvons effectuer sur une cartouche 3592.

D’expérience, nous savons que ces chiffres annoncés par les fabricants sont largement exagérés.

A titre d’exemple, nous avons dû intervenir chez un utilisateur, intervenant dans l’industrie chimique qui avait utilisé une bande LTO5 en réalisant plus de 250 cycles complets d’utilisation d’une même cartouche de bande, sachant que l’annonce officielle des fabricants était de 300 fois pour la LTO5 : la cartouche était bel et bien en fin de vie.

Tout d’abord, il est important de suivre quelques règles pour la bonne conservation des bandes LTO7.

En effet, les fabricants de bandes communiquent sur une durée de vie de 30 ans pour les bandes fabriquées à partir de la technologie traditionnelle MP et plus de 30 ans pour celles fabriquées à partir de la technologie BaFe.

Nous recommandons toutefois de ne pas dépasser les 10 années d’utilisation et de migrer vers une nouvelle génération de bande afin de pouvoir suivre les mises à jour de nouveaux systèmes dans les meilleures conditions.

Les fabricants communiquent généralement sur un taux de transfert natif et un taux de transfert compressé; or, il est bon de savoir que cette notion de vitesse compressée n’est que théorique.

En effet, la vitesse de transfert maximum annoncée pour une LTO6, de 400MB/sec est le résultat d’un calcul simple. Un fichier de 160MB de données compressées pourra, dans des conditions optimales, être transféré en 1 seconde, le taux de compression maximum des données étant de 2,5: 1, ce même fichier en mode natif représente 400MB de données, d’où un taux de transfert de 400MB/sec.

Or, ce taux de transfert optimal n’est pas toujours atteint, l’obtention d’une compression des données de 2.5: 1 n’est pas systématique, car il est lié à plusieurs paramètres comme le lecteur, l’environnement serveur ou même les types de fichiers.

Ainsi, la compression des données est exécutée par une puce qui se situe dans le lecteur, le taux atteint est donc dépendant des performances de cette même puce.

De même, le serveur doit pouvoir gérer un flux de données d’une vitesse supérieure à celle générée par le lecteur de bandes. Si ce n’est pas le cas, il se crée une sorte d’endiguement ou trop plein, qui ralentit le transfert des données et dont le résultat peut être un phénomène de « shoeshine »: le lecteur de bandes s’arrête pour limiter le flux de données et repart ensuite, ce qui n’est pas bon pour la mécanique interne des drives.

Quant aux fichiers, certains, comme les images en bitmap ne peuvent tout simplement pas être compressés.

Nous pourrions vous conseiller de vérifier les points suivants afin d’éviter d’éventuelles baisses de vitesse de transfert de données:

  • L’adéquation de votre serveur en termes de performance avec celles des lecteurs afin que le flux des données soient compatibles
  • ou l’usure de la tête de lecture qui pourrait avoir du mal à capter les signaux de la bande et donc à inscrire ou restaurer les données proprement et rapidement sur celle-ci.

Ces deux points permettant de réduire les effets de « patinage du lecteur sur la bande » et donc éviter une baisse intempestive de la vitesse de transfert.